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CCI Paris Ile de France

Publié le 1 février 2021

5 min avec Pascal, chef de projets numériques

 

► Qui es-tu et que fais-tu ?

Je suis Pascal Bamouni, chef de projets numériques au sein du département innovation numérique. 

Je suis chargé d’assurer le bon fonctionnement des différents outils de passation des tests, et de travailler à leur évolution, dans le but de faciliter les passations des candidats. 

Je joue également un rôle support auprès de mes collègues du département des opérations clients, dans le but d’accompagner les différents centres dans l’organisation et la gestion des sessions. 

Enfin, je suis chargé du déploiement de nouvelles solutions numériques, pour garantir une sécurité et une fiabilité de nos tests et diplômes, tant auprès des candidats qu’auprès de nos prescripteurs. 

En somme, je participe à faciliter l’utilisation de nos applications et sites, aux centres et aux candidats, tout en veillant à la sécurité et à la fiabilité des tests. 

► D’où viens-tu ?

Je suis originaire de Côte d’Ivoire, où j’ai passé les 20 premières années de ma vie. C’est ma terre natale, la terre de mes ancêtres, qui m’a vu naître et qui a fait en grande partie de moi l’homme que je suis.  Je tire tout mon courage et mon abnégation de mes origines.

C’est sur ces terres que j’ai été nourri à l’hospitalité, la tolérance, la joie, le partage et surtout le travail. Notre devise : Union-Discipline-Travail. Ce qui signifie que c’est dans l’union et la discipline que l’on récoltera fièrement les fruits du travail. 

La Côte d’Ivoire est le pays de la joie, toutes les excuses sont bonnes pour faire la fête. Les Ivoiriens sont les plus grands fêtards que je connaisse et, comme on aime à le dire : « Même Paris connaît, Abidjan est le plus doux au monde ». 

► Quel est ton talent caché ?

Je suis un autodidacte. La majorité des choses que je connais est le fruit d’un auto-apprentissage, bien que certaines personnes m’ont beaucoup appris. 

J’ai besoin de savoir autant que les autres et parfois plus car je ne sais pas où me mènera mon parcours, j’ai besoin de savoir afin d’être capable de m’adapter à mon environnement. Mon parcours universitaire et personnel est ainsi construit, certains ne voient pas le lien entre mes différentes formations, mais moi si. 

Une anecdote lorsque j’étais étudiant en Sociologie à l’Université de Cocody (Côte d’Ivoire) : Avant la moitié du semestre, j’avais déjà réalisé le résumé de l’ouvrage de Statistique destiné au cours, et surtout j’avais corrigé  toutes les erreurs du livre avant de les communiquer au professeur. Un ami de promo avait fait une copie de mon résumé et l’a vendu à toute la promo, sans que je ne le sache. Inutile de préciser que j’ai fini avec la meilleure note aux partiels.  

► Pourquoi selon toi, le français est-il une force ?

En quelques chiffres, la langue française est la 5e langue la plus parlée au monde avec plus de 270 millions de personnes, c’est la 3e utilisée en affaires. En 2050 elle devrait être la 1re langue la plus parlée au monde. 

On pourrait s’arrêter là. Mais je pense que la force de la langue française, c’est sa capacité à s’adapter depuis des générations, elle recèle des subtilités langagières que j’affectionne personnellement. C’est une langue qui a pris soin de s’inspirer des autres langues et de s’approprier les différents éléments de langage. Elle a su s’adapter aux différentes évolutions de notre temps.  

La langue française est un héritage que certains nous envient, elle est le socle de nos rapports avec tant de pays. Saviez-vous que la langue française fait partie d’une longue tradition de la Cour Royale du Royaume-Uni ? Par exemple, lorsque la Reine signe la promulgation d’une loi, elle le signe en vieux français en ces termes : « La Reyne le veult », soit « La Reine le veut ». De même, lorsqu’une loi est envoyée aux différentes Chambres, pour être lue et discutée, le document officiel commence par des mots de français. Par exemple, « Soit baillé aux Seigneurs »  [Verbe Bailler :  donner, remettre…] ou « A ceste bille les Seigneurs sont assentus. » [du verbe Archaïque Assentir : donner son assentiment à]. 

En somme, le français reste notre bien le plus précieux.