Militaire /

Décrire un véhicule militaire

B1B2

Découvrez à travers cet audio le “Fardier”, véhicule militaire aux multiples fonctionnalités. Vos étudiant(e)s seront ainsi en mesure de décrire un véhicule militaire avec ses équipements et ses avantages.


Domaine : Militaire /

Niveau : B1 / B2 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 1h

Savoir-faire langagier(s) : Décrire les caractéristiques d’un véhicule. Parler des fonctions d’un véhicule.

Outils langagiers : Expression du but. Les adjectifs. Les dimensions.

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Transcription de l'audio

RFI – Lignes de défense du 16 juin 2024, “Le Fardier, la nouvelle monture des paras” / 2’35

Un intervenant : Donc il y a une sécurité pour démarrer le moteur, il faut avoir le pied sur le frein. [Bruit de moteur] Soixante chevaux, vitesse maxi 60 kilomètres/heure, hyper robuste, hyper fiable et sans électronique.

Franck Alexandre : Et hyper compact, deux mètres de long max. Voilà le Fardier, une mini-jeep bien carrée, un véhicule passe-partout, très rustique assure l’adjudant-chef Thierry et ce n’est pas tout, sourit le pilote, le Fardier c’est un peu comme une deux-chevaux, on fait l’entretien soi-même.

Adjudant-chef Thierry : On peut faire avec les accessoires qui sont inclus dans le lot de bord tout ce qui est entretien niveau utilisateur.

Un intervenant : À l’arrière là, on peut déployer les montants, c’est un plateau qui permet de charger environ deux cents kilos de fret, et de l’autre côté c’est un coffre à lot de bord.

Franck Alexandre : C’est une mule ce Fardier, fait pour soulager les fantassins et qui peut aussi servir de tracteur pour un gros mortier, souligne le lieutenant-colonel Hervé de Barbeyrac, de la section technique de l’armée de terre, la STAT.

Lieutenant-colonel Hervé de Barbeyrac : C’est un véhicule très léger, très compact. L’objectif c’était qu’il puisse être posé sur une palette pour l’aérolargage, d’où ces dimensions très réduites. On parle d’un « système Fardier » puisqu’il a son attelage avec une remorque. Et puis le deuxième type d’attelage, c’est bien sûr le mortier de 120 [mm]. Il est extrêmement rustique, il faut rappeler le besoin, c’est pour des troupes aéroportées, pour des forces spéciales qui vont intervenir dans la profondeur, qui sont censées être assez autonomes et donc qui ont peu de moyens à disposition pour effectuer les réparations, la maintenance, etc.

Franck Alexandre : Autre particularité, ce véhicule n’est pas issu des ateliers d’un grand industriel de la défense. Il a été pensé par un petit fabricant d’engins de chantier : UNAC, entreprise familiale qui a retenu l’attention de La Direction générale de l’Armement. C’est un changement de philosophie, dit Luc Guillemot, de la DGA.

Luc Guillemot : Le programme a été fait initialement pour justement ne pas exclure les petites entreprises parce que souvent, on a des gros groupes qui répondent, qui sont plus à même de rentrer dans les contrats du ministère des Armées. Là, on a fait en sorte de cadrer les choses pour que les petites PME puissent répondre et c’est le cas d’UNAC effectivement. Déjà l’innovation est dans la compacité du véhicule. Innover lors du développement, que ce soit en proposant des solutions techniques de façon très rapide, en fabriquant des pièces en une heure pour nous montrer ce que ça donnait sur le véhicule, ça, ça a été très appréciable. Il y a beaucoup de petites sociétés innovantes en France et il faut essayer de les valoriser. Donc, là c’est le cas avec l’UNAC. Il faut que ce petit véhicule se fasse connaître en espérant qu’ils reproduisent ce type de travaux.

Franck Alexandre : UNAC, à la recherche d’autres clients, la PME aura son stand cette semaine à Eurosatory et il se murmure déjà que l’Ukraine se dit intéressée par le Fardier.

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