Tourisme Hôtellerie Restauration /

Présenter des mesures pour protéger contre le surtourisme

B2

En s’appuyant sur l’exemple des Calanques de Sugiton, site naturel prisé par les touristes, vos apprenant(e)s apprendront à présenter des solutions pour protéger des sites naturels et prévenir le surtourisme.


Domaine : Tourisme Hôtellerie Restauration /

Niveau : B2 /

Préparation au DFP : Oui

Durée : 1h30

Savoir-faire langagier(s) : Présenter des mesures pour protéger un site touristique.

Outils langagiers : Articulateurs logiques, description d’une procédure.

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RFI – Reportage France du 20 mai 2022, « Dans les calanques, un passe contre l’érosion »

Yoram Melloul : Un large chemin qui rétrécit en descendant vers une petite crique à l’eau turquoise, c’est la calanque de Sugiton, à une vingtaine de minutes de voiture du centre-ville de Marseille. En été, elle attire la foule, ce qui abîme les sols.

Zacharie Bruyas : Ça, c’est une zone très dégradée, il n’y a plus de pins, il n’y a plus de végétation, on voit d’ailleurs aussi les racines je crois d’un pin qui sont assez apparentes. Là aussi on voit une petite lignée de potelets, là, qui est posée un peu en contrebas avec une zone où il n’y a rien qui pousse. C’est un des effets de l’érosion.

Yoram Melloul : Zacharie Bruyas, employé du Parc national des Calanques. Il se rapproche de la mer de et zones protégées par des barrières en bois qui entourent, quelques vieux pins. Insuffisant, quand la calanque est bondée.

Zacharie Bruyas : Le souci, c’est quand on a 2 500 personnes qui viennent, du coup on a un effet où ces endroits-là, ils sont pénétrés, et puis il y a des gens qui s’installent. Pour aussi que de nouvelles pousses puissent se faire un chemin, l’idée c’est qu’elles puissent pousser à l’abri du piétinement humain et des serviettes de plage pour qu’il y ait un renouvellement de pinède qui soit assuré.

Yoram Melloul : Même si là on est encore un peu loin de la plage, il n’y a pas de gens qui se mettent là, j’imagine.

Zacharie Bruyas : Justement, si. Quand vous avez 2 500 personnes sur site, on va avoir des gens qui vont commencer à se mettre ici, un peu plus bas encore.

Yoram Melloul : Alors qu’on est à quoi, à 150 mètres de la plage, facile.

Zacharie Bruyas : Ouais, voilà, c’est ça.

Yoram Melloul : Pour remédier à ce problème, le parc va instaurer un pass, d’abord deux dimanches fin juin et début juillet, puis tous les jours du 10 juillet au 20 août, avec pour objectif que seules 400 personnes par jour puissent accéder à la calanque en haute saison.

Zacharie Bruyas : Il faut réserver sur une plateforme en ligne qui est accessible depuis le site internet du parc, et vous pouvez réserver votre place trois jours avant le jour de la visite.

Yoram Melloul : Le tout est gratuit, mais en cas d’absence de pass, une amende de 68 euros pourra être dressée.

Zacharie Bruyas : On va avoir des agents qui vont être en charge de contrôler si les personnes ont bien leur réservation, et puis après il y aura des contrôles aussi, menés par nos agents, une fois les points de contrôle passés, pour vérifier, voilà, et puis là avec un pouvoir de police.

Yoram Melloul : Une très bonne idée pour Leïla, habituée des calanques, et tranquillement installée au bord de l’eau, elle raconte sa dernière visite à Sugiton en plein été.

Leïla : Il y avait même des, si j’ose dire, des bouchons en fait, quand on monte et quand on descend c’était compliqué, on faisait la queue en fait pour laisser le passage, et là je pense que si ça passe à 400, ce sera une bonne chose et comme ça, ça permettra de protéger ces calanques pour longtemps.

Yoram Melloul : Le parc assure ne pas envisager pour l’instant d’étendre le pass à d’autres calanques. Yoram Melloul, Marseille, RFI.

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