Affaires /

Présenter un projet

B1

Parcourez différents projets entreprenariaux avec vos apprenant(e)s et apprenez leur à présenter un projet devant un jury afin d’obtenir une subvention.


Domaine : Affaires /

Niveau : B1 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 3h

Savoir-faire langagier(s) : Présenter une entreprise artisanale Ou l’art du pitch.

Outils langagiers : Phrases simples, courtes et « puissantes » Lexique de l’artisanat et de la production textile.

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Présentation

Public : Professionnels et/ou étudiants dans le domaine de l’entreprenariat
et du numérique

Niveau : B1

Durée : 3 heures

Tâche à réaliser : Présenter un projet

Savoir-faire langagiers :
– Présenter son projet
– Structurer oralement une présentation de projet

Outils linguistiques :
– lexicaux : le travail à travers l’entreprenariat, le numérique, le projet
– discursif : les articulateurs chronologiques, les connecteurs logiques

Pré-requis : – communicatifs : décrire et présenter
– grammaticaux : les temps de l’indicatif
– lexicaux : les bases du vocabulaire professionnel

Objectifs socioprofessionnels :
Objectifs socioculturels/socioprofessionnels
Connaître les secteurs et les concepts innovants porteurs de création de startups

Déroulement de la séquence :
Partie 1 – Un modèle de dynamisme entreprenarial : l’Algérie
1. Mettre en commun les connaissances sur les startups
2. Se familiariser avec le marché prometteur algérien (exemple de
Divona)
3. Comprendre un lexique spécifique
Partie 2 – La présentation d’un projet
1. Une présentation articulée
2. Les articulateurs et les connecteurs logiques
Tâche finale – Présenter un projet devant un jury afin d’obtenir une
subvention.

Transcription de l'audio 1

RFI – Chronique Transports du 11 août 2018, « Algérie (série 3/3) : la diversification de l’économie, tech et start-up »

« Circulaire, tout en fenêtres, le hub du parc Dounia, consacré aux nouvelles technologies, domine Alger. À l’intérieur, ils sont 200, étudiants, jeunes experts, à participer à un hackathon, un concours organisé par une école d’informatique pour développer des projets d’innovation numérique sur les objets connectés ou le traitement de données. Parmi les participants, l’équipe d’Amrouch Faouzi. »

Amrouch FAOUZI : On compte développer une solution pour le supply chain…

Journaliste : Les chaines d’approvisionnement…

Amrouch FAOUZI : Exactement. Il y a un problème quand on veut identifier un produit. Donc, on [ne] sait pas si c’est de la contrefaçon ou pas. Donc on va implémenter le blockchain du fournisseur initial jusqu’à celui qui produit le produit final. Si le projet fonctionne, donc on peut gagner une incubation, on peut fonder des startups, et donc ça peut être intéressant pour nous.
Ce concours est parrainé par le JIL-FCE, la section “jeunes” de la principale organisation patronale algérienne. Mohamed SKANDER son président, lui-même entrepreneur dans la finance, est convaincu du vivier que représente la jeunesse entrepreneuriale algérienne, notamment dans les nouvelles technologies, et de la nécessité de l’aider à surmonter ses difficultés.

Mohamed SKANDER : On a bien sûr, des freins sur le financement, la bureaucratie, mais le vrai souci qu’on a identifié c’est plutôt sur la culture d’entreprise. Que nos jeunes membres, ou même les jeunes entrepreneurs en général, comprennent leur marché, apprennent à lever des fonds. Ça prend encore du temps mais c’est visible en fait. On a plein de jeunes qui commencent à
s’intéresser à l’entreprenariat, qui commencent un projet, peut-être se trompent une fois, se relèvent, continuent. Donc c’est quelque chose qui se diffuse de plus en plus.
Le JIL-FCE sensibilise les jeunes entrepreneurs au e-commerce ou à la levée de fonds, édite des guides pratiques. Karim FERCHAOUI est impliqué dans ces activités: il sait que ce potentiel peut se concrétiser très rapidement. Il l’a lui-même expérimenté avec son entreprise DIVONA qui propose des services de télécommunication aux professionnels.

Karim FERCHAOUI : On existe depuis 2004, nous avons commencé à 5, aujourd’hui nous sommes 250 personnes. Nous sommes l’un des acteurs majeurs des télécommunications en Algérie, leaders dans plusieurs secteurs. Nous avons évolué également vers le financement alternatif pour les projets numériques. Jusqu’à présent nous nous sommes attelés à connecter des individus ou
encore des entreprises entre elles. L’avenir c’est qu’on va connecter également des objets et là, le potentiel est multiplié par 10.
Les télécoms ont été ouvertes au privé au début des années 2000.Le privé représentait alors moins de la moitié du PIB algérien, aujourd’hui il y contribue à plus de 70%.

David Baché, de retour d’Alger, RFI. 

Transcription audio 2

« Mon projet : En avant la culture ! »

« Bonjour à tous,
Avant tout, ce qui motive mon projet est le constat que la moitié de la population française ne se rend pendant un an ni à une exposition, ni à un lieu de patrimoine, ni à un spectacle vivant malgré une abondance d’offres culturelles disponibles.
Ainsi, l’application à laquelle j’ai réfléchi répond à cette question : comment favoriser le lien social et les expériences culturelles dans la vie réelle tout en synthétisant cette offre très abondante ?
Le service que je propose s’appelle En avant la culture ! L’idée est qu’à partir de tous les évènements culturels et à l’aide de filtres numériques, on arrive à une offre synthétique et adaptée. Ces filtres seront pensés soit en fonction des goûts des personnes, soit en fonction d’une limite spatiale, notamment de l’échelle d’un quartier et des évènements culturels qui s’y trouvent.
Le service se décline sous deux formes : la première est une application et la deuxième est une carte de fidélité dédiée aux évènements culturels.
Tout d’abord, voici les particularités de l’application. En fonction de ce que vous êtes allés voir, de ce que vous aimez et de là où vous vous trouvez, l’application vous propose différents évènements.
À noter également que l’une des particularités de l’appli, est que, comme avec l’application Meet up par exemple, vous pouvez y aller soit avec vos amis, soit avec d’autres gens intéressés que vous rencontrez grâce à l’application.
En effet, cela est parti de l’idée qu’en s’intégrant à des groupes et en partageant ce genre de moments, nos centres d’intérêts et notre goût pour la culture se développent. Par ailleurs, en étant synchronisé avec notre agenda, les différentes offres qui nous sont proposées correspondent aux différentes plages de temps libre disponibles sur celui-ci et par conséquent, s’y intégreront directement.
Enfin, pour aborder la question de la carte de fidélité – et pour entrer dans le détail – lorsque vous allez à un évènement, vous collectionnez des points qui sont comptabilisés sur celle-ci et cette carte de fidélité permet d’obtenir des tarifs préférentiels et de bénéficier d’avantages pour de prochains évènements.
En définitive, En avant la culture ! nous permet de tisser des liens avec des personnes en proposant une offre adaptée afin d’éveiller notre curiosité et notre sensibilité culturelle. »

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