Militaire /

Présenter un système de défense

B1

A l’aide de cette fiche présentant un objet innovant, vos étudiants pourront décrire le fonctionnement et l’utilité d’une nouvelle technologie de système de défense.


Domaine : Militaire /

Niveau : B1 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 1h

Savoir-faire langagier(s) : Présenter un système de défense : le programme anti-drones. Décrire un système, son fonctionnement et son utilité.

Outils langagiers : Le passif ; l’expression de l’amplitude, du but et de la nécessité.

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RFI – Chronique Lignes de défense du 27 novembre 2022, « La difficile parade contre la menace de drones »

Franck Alexandre : Sur l’ancienne base d’essais en vol de Brétigny, près de Paris, un petit générateur alimente un ensemble d’équipements. Voilà PARADE.

Thierry Bon : Alors là, on est sur la zone de déploiement, donc on déploie le système PARADE sur une surface qui est très faible. En fait, on est sur moins de 120 mètres carrés, on déploie le radar, on déploie les deux goniomètres, la caméra et également le brouilleur.

Franck Alexandre : Thierry Bon est le directeur de la lutte anti-drones chez Thales. Les données qui proviennent du radar, assure-t-il, sont capables de détecter un drone jusqu’à cinq kilomètres. Elles sont ensuite fusionnées avec les images des caméras sur une interface unique gérée par un seul opérateur.

Thierry Bon : On cible les mini et micro-drones : micro-drones, ça va de cent grammes jusqu’à deux kilos et les mini-drones, ça va de deux kilos jusqu’à vingt-cinq kilos. On peut faire plus, mais aujourd’hui, c’est là où on appuie pour éviter des risques sur tout événement. Et encore une fois, la logique, c’est la protection des
personnes, des biens et des activités.

Franck Alexandre : Entre le moment où le drone est détecté et celui où il arrive sur sa cible, l’opérateur dispose d’une trentaine de secondes pour agir, souligne Eddy Djioko, le directeur adjoint du programme anti-drones de CS Group.
Eddy Djioko : Les principaux effecteurs, ils sont classés en deux catégories aujourd’hui. Il y a ce qu’on appelle le soft-kill, donc c’est du brouillage. Après, il y a ce qu’on appelle le hard-kill. Donc ce sont des moyens de destruction ou de capture du drone. Donc ça peut aller d’un filet qui peut être lancé, ou à partir d’un drone ou à partir du sol, jusqu’à des systèmes cinétiques, le laser par exemple. Mais ce drone est fait pour dire même si je suis brouillé, je continue ma trajectoire sans être préoccupé de la position. On ne sait pas contrôler, on ne sait pas quel sera l’effet.

Franck Alexandre : Les drones autonomes, voilà la nouvelle menace. Leur trajectoire prédéterminée les rend insensibles au brouillage. Pour s’en prémunir, les défis technologiques restent immenses. Il n’y a pas de système magique, surtout en ville, prévient l’ingénieur de CS Group Tony Valin Tony Valin : Le milieu urbain, c’est un niveau de complexité supérieure, effectivement. C’est pour ça qu’il faut
avoir une approche multidimensionnelle, multi-capteurs et entre guillemets, pas avoir tous ses œufs dans le même panier. Il faut absolument compléter les moyens de détection, ou de neutralisation avec une approche multi-capteurs et multi-effecteurs. Il n’y a pas un système magique avec une technologie. Il faut avoir un
ensemble de technologies pour adresser la menace drone

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