Relations internationales /

Rédiger le compte-rendu d’une intervention

B2

En écoutant ces interventions lors d’événements en Europe et au Sénégal sur le développement durable, vos apprenant(e)s pourront acquérir les comptétences pour rédiger un compte-rendu.


Domaine : Relations internationales /

Niveau : B2 /

Préparation au DFP : Oui

Durée : 1h10

Savoir-faire langagier(s) : Identifier les idées principales et secondaires développées dans une discussion de type table-ronde. Reformuler les éléments-clés à l’écrit, de manière organisée.

Outils langagiers : Proposition infinitive ; nominalisation.

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Transcription de l'audio - 1

La semaine de l’énergie durable

Médiatrice : Bonjour à tous, donc je me présente, Florence Nunes, médiatrice de cette table ronde sur l’environnement et le développement durable. Alors avant tout je voudrais vous souhaiter la bienvenue et vous remercier pour votre participation ainsi que pour l’intérêt porté aux questions qui ont motivé ce colloque.
Euh, juste vous dire que nous sommes très contents d’avoir réussi à réunir un grand nombre d’experts autour de cette table-ronde aujourd’hui, je profite de l’occasion pour les remercier également. Comme vous avez certainement pu voir dans le programme, notre discussion sera centrée sur les perspectives à venir, sur les objectifs à atteindre en termes de développement durable en Europe mais aussi dans d’autres régions du monde comme l’Asie et l’Amérique Latine.

Donc, pour commencer, je vais donner la parole à Léontine Favre, responsable de la communication à l’Agence exécutive pour la compétitivité et l’innovation de l’Union européenne, qui va nous parler de la Semaine européenne de l’énergie durable. Cette semaine est l’un des évènements majeurs de l’Union européenne en matière de politique énergétique.

Alors tout d’abord madame Favre, est-ce que vous pouvez nous rappeler quels sont les objectifs de la Semaine européenne ?

L. Favre : Oui et bonjour donc, merci beaucoup, nous sommes très heureux de pouvoir vous parler de la semaine qui vient de se dérouler à Bruxelles et dans toute une série de pays européens.

En fait la semaine rassemble 30 000 participants à travers l’ensemble de l’Europe et donc toute une série d’organisations qui ont un intérêt pour justement parler de l’énergie durable. Ce sont aussi bien des entreprises, des autorités publiques, des ONG ou des associations, qui se sont mobilisées pour parler de l’agenda européen, donc les fameux objectifs 20-20-20. Donc pour rappel, à l’horizon 2020, les 28 pays de l’UE se sont engagés à réduire les émissions de Gaz à effet de serre de 20% par rapport au niveau de 90%, à améliorer le rendement énergétique avec une réduction de 20% sur la consommation d’énergie primaire mais aussi à encourager l’utilisation des sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne ou géothermique pour atteindre les 20% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique total.

Médiatrice : Justement, je me permets de vous interrompre, dans quels domaines l’Union européenne doit-elle insister, faire le plus d’efforts pour justement parvenir à 20% d’énergie renouvelable ? On est à l’heure actuelle, je crois, à 9% …

L. Favre : Oui, bah écoutez, effectivement disons dans le domaine des énergies renouvelables, on pense qu’on peut atteindre les 20% donc du bouquet énergétique final, par contre, effectivement dans le domaine du rendement énergétique, avec une réduction de 20% sur la consommation d’énergie primaire il y a certainement encore des efforts à réaliser dans ce domaine-là.

Médiatrice : Merci beaucoup madame Favre. Je vais maintenant laisser la parole à Monsieur…

Transcription de l'audio - 2

RFI –  À partir de Le Coq Chante du 18 mai 2018, « Les «journées africaines» de l’ONG internationale SOS Sahel au Sénégal », Sayouba Traoré. 

Journaliste : La deuxième édition des journées « Africa Days », organisées par l’ONG internationale SOS SAHEL se tiendra pendant deux jours à Dakar au Sénégal. L’idée c’est de réunir tous les intervenants des 11 pays d’intervention de SOS SAHEL. Au programme, il y a des ateliers de discussions, un lieu de causerie appelée « sous l’arbre à palabre » où les discussions sont tout aussi sérieuses. Et, ce que les concepteurs de SOS Sahel ont appelé le « Market place », un espace d’exposition des initiatives. Le thème de cette année est en plein dans le regard de l’actualité « Sahel : cap vers une agriculture familiale. Comment assurer une valorisation des potentiels locaux ? Quelles coalitions d’acteurs pour bâtir avec les communautés un avenir durable ? ».
Abdoulaye Diao est le directeur des opérations de l’ONG SOS Sahel. Alors M. Diao, pourquoi organiser ces journées ?

M. Diao : On organise ces journées parce que c’est en Afrique que nous devons trouver les solutions qu’il nous faut.
Les solutions possibles au Sahel, c’est surtout de faire en sorte que les producteurs puissent avoir accès à un certain nombre de services pour booster la production et pouvoir vraiment faire face à l’insécurité alimentaire. Il existe des solutions locales au Sahel, cependant, il y a les effets du climat aussi qui font que ces solutions doivent être encore plus adaptées. Au niveau de SOS Sahel nous sommes arrivés à trouver des solutions que nous avons adaptées aux différents milieux et qui permettent d’améliorer le rendement agricole et d’accroître les revenus. Ces solutions se font de façon localisée, avec des projets pilotes. Ce qu’il faut au Sahel c’est surtout que les financements puissent suivre pour permettre aux Sahéliens de mettre en valeur tous ces savoirs locaux.
C’est pendant ces journées que l’on crée des rencontres entre les producteurs, le gouvernement et la société civile, pour partager les bonnes pratiques qui existent au Sahel. Nous discutons avec l’ensemble des partenaires techniques
et financiers pour qu’ils voient qu’il y a de bonnes pratiques qui existent. Prenons l’exemple des services, on sait que les personnes en milieu rural ont des difficultés pour avoir accès à certains services, il suffit d’accompagner les acteurs locaux, c’est-à-dire, les organisations, pour qu’elles puissent s’organiser et faciliter l’accès des producteurs à des pôles de services.

Journaliste : Et qu’est-ce qu’il y a dans ces pôles de services ?

M. Diao : C’est un guichet villageois où il y a plusieurs services d’appui et de conseil, pour accéder à la microfinance par exemple…

Journaliste : Et à la formation ?

M. Diao : Oui et à la formation. La mise en place de ces pôles de services, c’est pour permettre aux producteurs de se professionnaliser et de pouvoir produire plus pour commercialiser plus, parce que dans les stands de services il y a également un volet « transformation » et un volet « commercialisation ».

Journaliste : En fait l’idée c’est de mettre tout le monde ensemble et de dire voilà l’axe de discussion que nous vous proposons …

M. Diao : Exactement ! Les journées « Africa Days » cherchent à créer une coalition d’acteurs … L’adhésion de tous ! Qu’ils soient particuliers, acteurs publics, ou financiers, tout le monde… Pour pouvoir voir comment on peut booster les filières les plus porteuses.


Pour écouter l’émission en entier, cliquez ici.

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